Le Shorinji Kempo : un art martial pour la confiance en soi

Le Shorinji Kempo : un art martial pour la confiance en soi

Imaginez un art martial qui ne se contente pas de vous apprendre à vous défendre, mais qui vous aide aussi à gagner en assurance au quotidien, tout en vous transmettant des valeurs solides. Si vous êtes à la recherche de confiance en soi et de droiture, le Shorinji Kempo pourrait bien devenir cette découverte qui change votre vie. Cet art martial japonais, Budo officiel, offre un vrai cheminement personnel, riche en enseignements sur l’attitude, la posture intérieure et le respect des autres. Tout cela dans une ambiance conviviale, accessible, et loin de la pression d’une compétition acharnée.

Plus qu’un sport : un Budo aux valeurs humaines fortes

Le Shorinji Kempo, ce n’est pas juste un loisir ou un sport. Né au Japon en 1947 grâce à So Doshin, un maître visionnaire, c’est avant tout un Budo – une voie martiale – créée pour forger des personnes autant physiquement que moralement. L’objectif n’est pas de chercher à écraser l’adversaire, mais de devenir un individu fort, honnête et droit, capable d’apporter quelque chose de positif à la société. En clair, on vient ici moins pour « battre quelqu’un » que pour se construire soi-même.

Au dojo, on retrouve cette philosophie dans chaque détail. Le respect est omniprésent : on salue ses partenaires et l’instructeur, on écoute attentivement, on fait preuve d’humilité. Le Shorinji Kempo s’inspire du bushido, le célèbre code d’honneur des samouraïs, et met en avant des valeurs humaines essentielles comme :

  • Le respect de soi et des autres
  • L’intégrité et l’honnêteté
  • La courtoisie dans les échanges
  • L’honneur et la loyauté
  • Le sens des responsabilités

Ces principes ne restent pas de simples mots : ils s’incarnent dans la pratique quotidienne. Chaque technique est aussi une occasion d’apprendre à garder son calme, à maîtriser ses émotions et à avoir une attitude bienveillante envers l’autre. On apprend que la force physique doit toujours servir à protéger, jamais à dominer.

La confiance en soi, pas à pas

Beaucoup de ceux qui commencent le Shorinji Kempo cherchent d’abord à apprendre à se défendre ou à se remettre en forme. Mais ce qu’ils découvrent rapidement, c’est un cadeau inattendu : une confiance en soi qui grandit à chaque entraînement. Comment ? Dès les premiers cours, on vous enseigne des techniques simples et efficaces qui vous donnent de vrais outils pour vous protéger. Ce sentiment de sécurité, c’est un vrai boost pour l’estime de soi.

Le Shorinji Kempo offre un cadre bienveillant où l’on ose sortir de sa zone de confort sans peur du ridicule. Jean, 38 ans, raconte ainsi ses débuts : « Lors de mes premières séances, j’étais intimidé à l’idée de passer devant tout le monde pour exécuter un mouvement et souvent j’abrégeais certains parcours pour ne pas être le dernier et faire attendre les autres. Mon professeur est intervenu : ‘Quand bien même vous seriez le dernier devant 1000 personnes, on vous attendrait. Parce que vous n’êtes pas n’importe qui : vous êtes Jean et vous valez autant que les autres. Mes partenaires aussi m’encourageaient. Un jour, on m’a fait répéter un enchaînement de défense jusqu’à ce que je l’exécute correctement devant tout le groupe. J’ai pris sur moi, et j’y suis arrivé. C’était une petite réussite, mais quel boost pour ma confiance ! Maintenant, quelques mois plus tard, non seulement je n’ai plus peur de montrer un exercice devant la classe, mais j’ai aussi gagné en assurance hors du dojo – que ce soit pour parler en public ou aborder des situations nouvelles. »

Cette progression, graduelle et respectueuse, fait toute la force du Shorinji Kempo. Les grades ne sont pas là pour créer une compétition entre élèves, mais pour marquer un chemin personnel. En pratiquant régulièrement, on développe courage, persévérance et fierté saine. On se tient plus droit, on regarde les choses en face, et on se sent tout simplement mieux dans sa peau.

Une rigueur morale qui dépasse le dojo

Mais le Shorinji Kempo, ce n’est pas que des techniques. C’est aussi une discipline de vie, une éthique qui s’apprend dès qu’on entre dans le dojo. Des gestes simples, comme saluer en montant sur le tatami, méditer quelques instants au début ou à la fin des cours, ou ranger le matériel ensemble, deviennent des habitudes qui forgent respect, humilité et esprit d’équipe.

L’art du travail en binôme est aussi une spécificité marquante. On ne s’entraîne jamais contre un partenaire, mais avec lui. Chacun est à la fois attaquant et défenseur, et on apprend à faire preuve de maîtrise, de soin et de responsabilité. C’est un vrai exercice de confiance mutuelle, qui s’étend souvent bien au-delà du dojo, dans notre manière d’interagir avec les autres dans la vie de tous les jours.

Prenez l’exemple de Karim, 29 ans : « Quand j’ai commencé, j’étais assez impulsif et je voulais forcer mes techniques. Un jour, en projetant mon partenaire trop violemment, je lui ai fait mal. Mon prof est intervenu, non pas pour me punir, mais pour me rappeler calmement que notre but n’est pas de vaincre l’autre, mais de progresser ensemble. Il m’a dit : ‘Ne compte pas sur la force, elle sera inutile face à un agresseur plus fort que toi.’ Ça m’a vraiment marqué. Depuis, je me contrôle mieux, je suis plus calme, et ça m’aide même en dehors du dojo. Et naturellement, j’ai pris des nouvelles de mon partenaire dès le lendemain.»

Un art de vivre plus qu’un sport

Le Shorinji Kempo ne mise pas sur la compétition. Il n’y a pas de rivalité entre élèves. L’ambiance est détendue mais sérieuse, tournée vers l’apprentissage et la maîtrise de soi. Ce cadre libère, surtout pour les adultes qui vivent déjà assez de pression dans leur travail.

C’est aussi pour cela que le Shorinji Kempo s’intègre parfaitement avec d’autres activités sportives. On peut aimer le football ou la musculation, et venir au dojo chercher quelque chose de différent : une dimension philosophique, un cheminement personnel.

En résumé

Pratiquer le Shorinji Kempo, c’est apprendre à se connaître, à se respecter, et à grandir intérieurement tout en prenant soin de son corps. C’est une voie d’épanouissement particulièrement riche pour quiconque est en quête de sens et d’équilibre, et notamment tous ceux qui souhaitent se défendre eux mêmes et leur famille. Pas besoin d’être un athlète, chacun avance à son rythme.

Au fil du temps, vous sentirez cette assurance tranquille s’installer : un calme intérieur face aux défis, une posture droite, un regard confiant. Vos proches le remarqueront aussi. Vous deviendrez celui sur qui on peut compter. Et surtout, vous découvrirez que la plus grande victoire est celle de devenir la meilleure version de soi-même.

Alors, prêt à franchir le pas ? Le Shorinji Kempo vous attend, sans prétention, mais avec la promesse d’un art martial qui allie force extérieure et richesse intérieure.

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